Emission Il était une foi, diffusée dimanche 2 octobre à 20h sur la Première (RTBF).
Diminuer les températures dans les églises, rassembler plusieurs célébrations en un même lieu en favorisant les bâtiments les moins énergivores, demander une contribution financière aux paroissiens… à ce stade, aucune piste n’est exclue pour limiter le prix des factures d’énergie de nos paroisses.
La crise énergétique inquiète. Pour les professionnels comme pour les ménages, les factures de gaz, de mazout ou d’électricité ont très fortement augmenté ces derniers mois, au point de devenir parfois impayables. Personne n’est épargné par cette flambée des prix et l’Eglise avec ses nombreux bâtiments n’échappe pas à ce constat.
« Comme tout citoyen, on doit prendre des mesures pour limiter la consommation d’énergie, tout en poursuivant notre mission » explique Laurent Temmerman, responsable du temporel pour l’Eglise dans le Brabant wallon. « Nous devons poursuivre l’accueil priant dans nos églises (pouvoir accueillir une famille endeuillée, célébrer un mariage et le culte dominical) et tenir compte de la réalité des coûts. »
Pour les petites et moyennes églises, les factures de chauffage ont doublé. Pour les plus imposantes, les charges atteignent des sommets. A titre d’exemple, les frais de chauffage pour la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles variaient de 40 à 60.000 €. Pour 2023, la provision a été portée à 530.000 € !
Invités: Thierry Claessens, vicariat de Bruxelles et Laurent Temmerman, vicariat du Brabant wallon– Vicariat du Temporel de l’Archevêché de Malines-Bruxelles.
Présentation: Manu Van Lier de Cathobel
Accéder au podcast (21mns) sur cette page en fin d’article.
Le service du Temporel du Vicariat du Brabant wallon (Fabriques d'église - Oeuvres paroissiales) 