
Chaque démarche de l’Église a une dimension temporelle et constitue un terrain d’activité du « Temporel ». Une gestion saine permet la réalisation des objectifs pastoraux retenus. C’est pour cela qu’on attend toujours de la part du « Temporel » une double attention : être attentif aux besoins pastoraux mais aussi aux contraintes économiques : la faisabilité pastorale et le respect de la réglementation civile doivent aller de pair.
Il est donc de la plus haute importance de faire la distinction entre un double ordre juridique :
- En premier lieu, la vie d’une communauté d’Église, en ce compris le « Temporel », est régie par le Droit Canon. Celui-ci détermine comment la vie d’une communauté fonctionne : ses structures, les responsabilités et compétences.
- En deuxième lieu, la vie d’une communauté n’est pas envisageable sans insertion dans la situation civile dans laquelle elle évolue. Tous ceux qui travaillent en relation avec l’Église ou y portent des responsabilités, doivent savoir que les structures ecclésiastiques sont ajustées à la situation civile. La réglementation civile doit être bien évidemment scrupuleusement respectée.
D’après Archiepiscopatus Mechliniensis-Bruxellensis, VADE-MECUM (édition 2004-2005), vol. 1 : ASBL Paroissiale, s.l., 2004, pp. 15-16.
Le 06 avril 2017, la Conférence des évêques de Belgique a ratifié et publié une charte de bonne gestion des biens d’Eglise en Belgique. Pour en prendre connaissance, cliquer ICI.
La gestion du temporel (fabriques d’église et AOP) se réalise dans le cadre géographique des nouveaux doyennés du Vicariat du Brabant wallon ; pour en découvrir la carte, cliquer ICI.
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